Meilleurs vœux 2017
January 1, 2017

mes lectures
January 1, 2017

October 15, 2016
j’ai répondu sans ambition sur le forum tn à une question… j’y ai finalement passé un peu plus de temps que prévu.
“Si je devais reprendre mon parcours en mathématiques, tu me conseillerais quoi ? “
Du coup, je conseillerai de d’abord partir sur des mooc équations différentielles et transdisciplinaires qui sont plus didactiques et plus appliqués à mes yeux.
J’ai tendance à préférer sur le sujet de l’astronomie des mooc plus parlant et moins calculatoire.
La statistique est sans doute le domaine des mathématiques le plus porteur. Par chance, il ne demande pas un background de folie pour commencer à être intéressant.
Sur le sujet; mon livre préféré est gratuit. Open Intro Statistiques est une pépite pour les exemples et la compréhension. Derrière les stats, le plus important est le sens. (VO)
Les mooc en informatiques sont encore plus nombreux et plus variés qu’en maths. On est très souvent sur de l’apprentissage de langage mais pas uniquement. On trouve de tout : compliation, debug… Il faudrait proposer une réflexion similaire pour dégrossir le sujet. Pour autant, il est possible de trouver des sujets concomitant aux mathématiques.
August 25, 2016

August 25, 2016
June 12, 2016

June 11, 2016

May 15, 2016

May 15, 2016
La Conscience d’un hacker est l’un des textes fondateurs du mouvement hacker écrit par Loyd Blankenship alias The Mentor le 8 Janvier 1986 juste après son arrestation. Il a été publié dans le magazine en ligne Phrack : Volume I, Numéro 3, Partie 3.5 Traduction par NeurAlien le 8 septembre 1994 par le groupe Dégénérescence Lille.
Un autre s’est fait prendre aujourd’hui, c’est partout dans les journaux. “Scandale: Un adolescent arrêté pour crime informatique”, “Arrestation d’un ‘hacker’ après le piratage d’une banque”…
Satanés gosses, tous les mêmes.
Mais avez vous, dans votre psychologie en trois pièces et votre profil technocratique de 1950, un jour pensé à regarder le monde derrière les yeux d’un hacker? Ne vous êtes vous jamais demandé ce qui l’avait fait agir, quelles forces l’avaient modelé?
Je suis un hacker, entrez dans mon monde…
Le mien est un monde qui commence avec l’école… Je suis plus astucieux que la plupart des autres enfants, les conneries qu’ils m’apprennent me lassent…
Je suis au collège ou au lycée. J’ai écouté les professeurs expliquer pour la quinzième fois comment réduire une fraction. Je l’ai compris. “Non Mme Dubois, je ne peux pas montrer mon travail. Je l’ai fait dans ma tête.”
Satanés gosses. Il l’a certainement copié. Tous les mêmes.
J’ai fait une découverte aujourd’hui. J’ai trouvé un ordinateur. Attends une minute, c’est cool. Ça fait ce que je veux. Si ca fait une erreur, c’est parce que je me suis planté. Pas parce qu’il ne m’aime pas…
Satanés gosses. Tout ce qu’il fait c’est jouer. Tous les mêmes.
Et alors c’est arrivé… une porte s’est ouverte sur le monde… Se précipitant à travers la ligne téléphonique comme de l’héroïne dans les veines d’un accro, une impulsion électronique est envoyé, on recherche un refuge. l’incompétence quotidienne… un serveur est trouvé.
Vous vous répétez que nous sommes tous pareils… On a été nourri à la petite cuillère de bouffe pour bébé à l’école quand on avait faim d’un steak… Les fragments de viande que l’on nous a laissé étaient pré-mâchés et sans goût. On a été dominé par des sadiques ou ignoré par des apathiques. Les seuls qui avaient des choses à nous apprendre trouvèrent des élèves volontaires, mais ceux ci sont comme des gouttes dans le désert.
C’est notre monde maintenant… Le monde de l’électron et de l’interrupteur, la beauté du baud. Nous utilisons un service déjà existant, sans payer ce qui pourrait être bon marché si ce n’était pas la propriété de gloutons profiteurs, et vous nous appelez criminels. Nous explorons… et vous nous appelez criminels. Nous recherchons la connaissance… et vous nous appelez criminels. Nous existons sans couleur de peau, sans nationalité, sans dogme religieux… et vous nous appelez criminels. Vous construisez des bombes atomiques, vous financez les guerres, vous ne punissez pas les patrons de la mafia aux riches avocats, vous assassinez et trichez, vous manipulez et nous mentez en essayant de nous faire croire que c’est pour notre propre bien être, et nous sommes encore des criminels.
Oui, je suis un criminel. Mon crime est celui de la curiosité. Mon crime est celui de juger les gens par ce qu’ils pensent et disent, pas selon leur apparence. Mon crime est de vous surpasser, quelque chose que vous ne me pardonnerez jamais.
Je suis un hacker, et ceci est mon manifeste. Vous pouvez arrêter cet individu, mais vous ne pouvez pas tous nous arrêter… après tout, nous sommes tous les mêmes.
The Mentor
March 28, 2016

Moment détente après plusieurs pavés, Seul sur Mars d’Andy Weir est un petit bouquin de 400 pages à la cool.
Journal de bord : Sol 6. Dans ma fiche Wikipédia, on lira “ Mark Watney est le seul être humain à avoir perdu la vie sur Mars.”
Mark Watney est un astronaute ingénieur et botaniste envoyé sur Mars dans le cadre de la mission Arès 3. Mais voilà, à peine arrivé, leur séjour est compromis par une violente tempête qui menace de renverser leur unique moyen de retour sur Terre : le VAM. Alors qu’il tente lui aussi d’embarquer dans le vam, il est violemment transpercer par une antenne de réception détachée lors des rafales. Sa combinaison est percée, il est projeté à des dizaines de mètres dans cette tempête de sable qui empêche toute visibilité et peu à peu le recouvre. Il est introuvable et perdu aux yeux de ses compagnons. Le commandant Lewis décide alors de sauver le reste de l’équipage et décole. Il est laissé pour mort sur Mars, tout seul. Il commence alors le récit de sa survie.
Seul sur Mars prend la forme du journal de Mark qui relate ses journées. On suivera alors ses échecs, ses réussites, ses états d’âme qui jalonnent son quotidien. La bouffe, l’habitat, la solitude seront donc au cœur de ce récit. Raconté en mode franchouillard, on se délectera des pointes d’humour tant dans la narration que dans les faits.
Si l’oxygénateur tombe en panne, je suffoque. Si le recycleur d’eau me lâche, je meurs de soif. si l’habitat se fissure, j’explose ou un truc comme ça. Dans le meilleur des cas, je finirai par crever de faim.
Seul sur Mars est un bouquin facile à lire et pas prise de tête. Il reste préférable d’avoir un goût certain pour le côté ingénio-scientifique de Mark qui hacke en permanence son environnement afin de survivre. Il me reste maintenant à m’attaquer au film.

February 17, 2016

On poursuit le cycle de la trilogie Martienne entamé en 2011. Suite directe de Mars la rouge, Mars la verte introduit le début de la terraformation de Mars et en rajoute une couche avec les problèmes relationnels entre Mars et la Terre.
“La Résistance finit par se combattre elle-même, parce que c’est son seul espoir de gagner sur quelqu’un. Et c’est toujours comme ça. Jamais on ne peut avoir un mouvement de plus de cinq individus sans récolter au moins un putain d’imbécile.”
La lecture passe à travers le point de vue de plusieurs personnages. Sax traite de science sous toutes ses formes. C’est assez chiant à lire. Le côté préservation d’Ann est plus intéressant, mais le personnage est tellement asocial que c’est également chiant à lire. Les passages où l’on traite de politique et d’émigration avec la conférence de Dorsia Bravia sont également assez arides. Heureusement Nadia et Maya sont des personnages plus faciles à lire. Deux nouveaux personnages : Art et Nirgal sont introduits et rajoutent un peu de peps et de fraîcheurs au récit.
J’ai eu du mal à lire ce bouquin. Le rythme est lent. Il n’y a que très peu d’actions. Pour autant, j’en garde un assez bon souvenir.

Je n’avais pas grandement envie d’attaquer celui-là. J’ai pris mon temps avant d’entamer ce dernier tome de cette trilogie. La terraformation de Mars est plus qu’entamée. En plus des végétaux, des animaux sont doucement introduits. D’autres planètes et satellites du système solaire commencent à être colonisés. La relation avec la Terre est de plus en plus compliquée et Mars de plus en plus indépendante. Des problèmes de mémoire touchent les cent premiers et nous ramènent par petite touche dans le passé.
“C’est ça le capitalisme, une version de la féodalité dans laquelle le capital remplace la terre et les chefs se substituent aux rois. Mais la hiérarchie demeure. Et c’est ainsi que nous continuons à offrir le travail de notre vie, sous la contrainte, pour nourrir des chefs qui ne travaillent pas vraiment.”
On suit presque les mêmes personnages. Zo est jeune, dynamique et apporte beaucoup de fraîcheur au récit. J’ai beaucoup aimé ses pérégrinations dans l’espace. Et le coup du super-orgasme, mythique. On ne la suivra pas très longtemps pour autant. Dommage ! Nirgal est très présent au début avec un passage sur Terre assez intéressant. Il finit pas s’effacer peu à peu et à s’éloigner de toute la sphère politique. Il en est de même de sa présence dans le bouquin, on arrêtera donc de le suivre. Dommage ! Ann et Sax sont les mêmes (chiants). Michel ne fait que se plaindre mais reviendra sur pas mal d’événements du premier roman. Maya a pris un coup de vieux mais reste assez sympa à lire. Elle apprécie les lacs et cours d’eau nouvellement crée. Art est assez absent, tout comme Nadia. Par contre, pourquoi nous les avoir brisés avec Hiroko pendant deux bouquins, en faire un arc tout entier et la préoccupation principale de Nirgal et Coyote ? Alors, que non, juste rien… Frustrant !
Pour résumer assez simplement, j’ai autant détesté lire cette trilogie que j’en ai apprécié le sentiment d’achèvement. Quelques mois plus tard, j’en garde un souvenir assez fort et un contentement assez grand. Je me suis fait violence et ça en valait la peine.
