Suite de l’épisode 1 : lien
Pour résumé l’écrit précédent : On a appris que notre fils TSA et non-verbal avait fait son temps de sieste de l’aprem dans un chiotte au début de son année de PS.
On a creusé un peu, et on a des éléments de réponses.
- oui, c’est un chiotte, un chiotte adulte classique avec lavabo à côté, sans fenêtre, 3m²
- oui, ça a duré 3/4 mois.
- oui, pour nous, ça va dans le sens de plusieurs de ces difficultés qu’on ne savait pas expliquer.
On est tout de même content d’avoir appris que :
- les autres PE qui ont découvert « la chose » on pété des plombs et on fait appel pour dénoncé cela à la hiérarchie (IA) qui a elle-même pété des plombs sur la PE (également directive, à la retraite en fin d’année). C’est l’un d’eux qui en parler à ma femme pendant la sortie scolaire en disant « elle a quand même fait ça » en pensant que ma femme était en courant puis en se mortifiant d’excuse devant l’état de ma femme lorsqu’elle a appris la nouvelle.
- les AESH qui s’en occupaient ont généralement refusé de le faire, ont fait appel au PIAL pour se plaindre de ce qu’on leur demandait de faire, on souvent réussi à lui faire son temps calme ailleurs type salle de motricité quand celle-ci était disponible.
Ils ont globalement réussi à faire arrêter ça. Ce qui d’une part nous rassure. Moi, surtout parce que je suis dans l’éduc nat également… et que j’avais du mal à voir toute une équipe au courant sans rien faire.
On a également appris pourquoi cela ne nous avait pas été remonté. C’est là le point critique :
La PE s’est justifiée auprès de tout le monde : AESH, PE, PIAL et IA que nous étions au courant et que nous avions donné notre accord et que nous étions OK avec cette solution. La réalité étant qu’elle voulait juste ne pas s’en occupé sur ce temps scolaire parce que les PS « doivent » faire une sieste en débit d’aprem pour que la PE puisse faire bosser les MS, GS en effectif réduit et qu’elle ne pouvait pas le laisser en salle de repos avec les autres gamins… parce que le miens, il ne dort pas et il ne reste pas allonger à rien faire non plus.
Au départ, je pensais qu’on allait rien faire, parce que c’est fini et que bientôt à la retraite, parce que l’important c’est la suite et de continuer à s’attacher à ses apprentissages…
J’avoue ne pas en avoir parler pour de vrai IRL, parce que un peu honte et parce que j’ai pas envie d’en parler en face. J’ai juste demandé à mon collègue qui contacté dans ce genre de cas… mais j’ai pas réussi à développer.
Ma femme qui gère un peu différemment, en a parlé à son boulot… et comme toujours, elle a eu raison. Elle m’a apporté un regard extérieur et un point qui depuis je ne peux qu’être d’accord. Tous ses collègues lui ont dit :
- C’est de la maltraitance, c’est probablement du pénal.
- Si tu ne fais pas quelques choses pour ce que tu as appris et que plus tard, il l’apprend, il t’en voudra toute sa vie de n’avoir rien fait.
Et ce dernier argument est celui qui depuis tourne dans ma tête. Bref, au départ, je pensais demander un rdv, peut-être contacter les IEN de circo et les IEN AESH pour prendre demander un rdv et une médiation… Mais en fait, on en a parlé deux fois depuis : On va surtout porter plainte. C’est encore un peu flou dans la démarche. Mais on a une amie Avocate et ma femme souscrit à une protection juridique dans le cadre de son boulot. On va prendre de temps pour potasser ça. Pas sûr que j’écrive la suite. Plutôt sûr que ne soit pas pour tout de suite.
Je vous remercie pour tout vos messages.