Candide est probablement l’un des romans les plus connus en France. Il est étudié chaque année par des générations d’élèves. Je me rappelle l’avoir lu à l’école mais impossible d’être certain de l’année. Comme la plupart des romans lus quand j’étais élève, j’en garde un souvenir peu flatteur… tout comme plus globalement du Français durant mon cursus scolaire.
Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes.
Un peu poussé par mon collègue du CDI, j’ai tenté l’expérience 20 ans plus tard… et quelle claque. Le roman est très court. Les chapitres font à peine quelques pages. Chaque page, chaque phrase sont l’occasion de se moquer de l’église, du pouvoir, des scientifiques et des philosophes… L’humour est très présent. Il y a beaucoup de second degré. J’ai vraiment rigoler pendant la lecture. J’ai pris un plaisir fou à le lire. Je comprends maintenant le surnom l’irrévérencieux. Mais comment Voltaire a réussi à ne pas se faire buter ?