Je suis très intrigué et intéressé par la culture nippone. Je suis tombé sur ce livre par hasard en parcourant les œuvres qui ont gagné le Prix Akutagawa.
On suit une jeune femme Keiko Furukura. Elle ne sait pas trouver sa place dans la société. Elle arrive à imiter et à reproduire ce que font les autres mais ne cela ne lui est pas naturel. Elle est encore étudiante quand elle prend un petit boulot dans un konbini. C’est une épicerie de quartier qui est ouverte 24/24h et 7/7j. Le travail est très routinier et très procédurier. Avec ce petit boulot en temps partiel, elle arrive à mener une vie où elle n’est pas mise en difficulté mais semble intégrée a la société.
Mais c’est sans compter sur le fait qu’elle vieillit et que la société, son patron, ses collègues, sa famille, commencent à avoir d’autre attente pour elle. C’est alors qu’un marginal arrive en période d’essai dans son konbini.
Je n’avais pas vraiment lu le 4è de couverture. Je ne savais pas que Keiko était atypique. Du coup le roman prend résonne de manière particulière. Je suis en pleine épreuve également avec mon 3ans qui coche des cases TSA et pour qui on vient de recevoir sa notification MDPH. Le rapport au bien-être, à la normalité et les réflexions du personnages m’ont d’autant plus touché. J’ai eu beaucoup de mal à ne pas me poser la question : “Est-ce que ça sera pareil pour mon fils ?”