Je continue ma découverte de l’univers Star Wars par les romans. Je pense que Le Mandalorian doit être la seule série que j’arrive à suivre dernièrement entre le boulot le soir et les gosses. Du coup, je me suis dit : “Tiens, pourquoi ne pas continuer un peu sur l’univers avec la trilogie Chasseurs de Prime de K.W. Jeter”.
- L’armure Mandalorienne
- Le vaisseau Esclave
- Une encombrante cargaison
L’idée de départ est pas mal. L’action prend place après la scène dans le palais de Jabba. Le Hutt vient de mourir de la main de Luke et Boba Fett est tombé dans Le puits du sarlacc. On est vraiment projeté tout de suite après le film. On repart d’une scène qu’on peut imaginer sans peine.
Le point de départ est légèrement confus. On suit plusieurs personnages sans trop savoir leurs liens. Plusieurs chasseurs de prime, une ex-danseuse, un ingénieur naval, un trafiquant et un réseau sont au cœur de l’intrigue et du récit. Très rapidement pour autant, on va trouver le fil conducteur avec Boba Fett, légendaire chasseur de prime, plus fort et moins con que les autres. Il est miraculeusement rescapé du sarlacc grace à son armure Mandalorienne. L’histoire va alors vraiment commencer avec pour chaque personnage une quête différente : vivre avec sa femme, retrouver ses souvenir, faire vivre son chantier, s’enrichir, se venger,…
J’ai commencé le premier avec pas mal de plaisir. Quelques personnages sont moins attachants mais l’univers rattrape le tout. Il y a un petit côté kitch mais on s’y fait. Je me suis par contre un poil ennuyé dans le deuxième où le récit perd en intérêt. Tout est trop facile pour Boba Fett et une branche de l’histoire se conclut assez brutalement avec un sentiment “ben, c’est nul en fait !”. Le troisième volume rattrape le tout et conclut toutes les histoires honorablement et assez naturellement. Ce n’est pas une folle bamboche, mais çà reste honnête. On n’est pas frustré.
Finalement, une trilogie peu recommandable. On apprend quasiment rien sur la légende Mandalorienne ni sur le personnage de Boba Fett. Bref, semi-plaisant mais dispensable. Je vais continuer avec La Haute République (et c’est pour le moment un gros coup de cœur).