Cette lecture est un peu arrivé comme ça. Pas vraiment sur ma pal. Pas vraiment de raison de le lire. Je ne me rappelle pas tant que ça des films même si le premier m’avait marqué. J’avais vaguement lu que le livre était un peu différent du film.
D’ailleurs, l’histoire commence autrement. On a dès le départ une ambiance un peu plus sombre. Il y a des morts, des blessés, des attaques et on ne sait pas trop comment ni pourquoi. Au départ, on cherche plutôt à comprendre ces anomalies… Mais assez vite, avec les différents points de vue, on comprend de quoi il en retourne. La faute incombe à des dinosaures.
On rencontre assez vite deux chercheurs en paléontologie qui se font contacter par le vieux plein de thunes d’une boite de biotech et qui a ce fameux projet secret sur son île du Costa Rica… Ils acceptent son invitation parce qu’ils ont besoin de financement pour leur recherche. À peine arrivé, on sent que ça va être un gros bordel.
La plupart des personnages sont assez différents de ceux de mes souvenirs des films. John Hammond est un vieux fou qui n’a rien de sympathique. Les gosses, ses petits enfants vont souffrir du début à la fin. Les autres adultes ont quasiment tous des moments de défaillance. Ils sont tous très vite perdus et démunis face à ce nouvel environnement.
Le roman est assez sombre. Les morts s’enchaînent parfois un brin salement. En même temps, il y a un petit côté technologie assez sympa avec la notion d’ADN, de clonage et d’informatique. C’est un peu daté, mais on retrouve vraiment en clair des passages avec du code et des explications. Il y a un peu d’humour noir, un peu d’exploration. On jubile à l’idée de voir certains personnages se faire dévorer. Les trans transitions entre les personnages sont souvent bien sympa et donnent envie de continuer.
Sans trop m’en rendre compte, les chapitres ont défilés et j’ai pris beaucoup de plaisir. Je vais s’en doute essayer de lire la suite : Le monde perdu cette année.