En ce moment, je lis de la hard-sf avec Mars la verte et j’ai en tête une courbe du plaisir éprouvé par rapport au chapitre. Pourquoi ne pas étendre l’idée à d’autre bouquin. Comme ça en plus, je n’ai même plus besoin d’écrire.
Je commence ma courbe d’orgasmomètre avec le recueil de nouvelles Sous des cieux étrangers de Lucius Shepard.
Ce recueil est composé de 5 nouvelles : Bernacle Bill le spatial, Dead Money, Radieuse étoile verte, Limbo et Des étoiles entrevues dans la pierre. Il faut l’avouer le recueil commence plutôt bien avec une superbe couverture dans son édition brochée.
Bernacle Bill le spatial
On entame alors le recueil avec une nouvelle bien space-opéra. On suit le chef de la sécurité d’une station spatiale, un mec populaire (comme dans la chanson de Nada Surf) qui s’attache à Bill un mec mi-étrange / mi-demeuré, mais qui a plus prit du demeuré. Bill se passionne pour les tabernacles qui jonchent la station jusqu’à ce que ces derniers commencent à agir de manière étrange. Cet nouvelle fait une très bonne intro, on a envie d’en savoir plus, on a envie de savoir ce qui arrive, ce qui se passe sur Terre. Bref, on est bien dedans le bouquin.
Dead Money
On retourne sur Terre sans pour autant savoir si on est dans le même monde, la même époque… Voilà une faiblesse de ce recueil : les nouvelles ne sont pas liées entre elles. Dead Money est sans doute la nouvelle la plus jouissive et la plus sympa du bouquin. J’ai eu l’impression de me retrouver dans un scénario de Tarantino avec de l’embrouille multiple, trois personnages qui varient du looser, au péteux, au sympa, avec une bonne dose de “Mais qu’est-ce qu’il fout”. Des rebondissements, du rythme, la meilleur nouvelle.
Radieuse étoile verte
Là, on est vraiment bien dans le bouquin. On se demande quand on va retourner dans l’espace et ça tombe bien quand on voit le mot étoile dans le titre de la nouvelle. Eh là, c’est le drame ! Ça marque le début d’un emmerdement qui n’a dès lors réussi à me quitter. On suit un gars insignifiant qui travail dans un cirque et … Le problème de la nouvelle en plus de son personnage qui ne sait pas trop où il a mal est qu’il n’y a aucune surprise… On apprend un peu l’histoire des personnages; il dit qu’il va faire ça et il le fait. POINT ! Pour résumer en un mot : Chiant…
Limbo
Avec Limbo, on tente un peu de revenir mais bien du mal a été fait avec la nouvelle précédente. On vire plus dans le fantastique avec une histoire sympathoche et une histoire d’amour assez belle.
Des étoiles entrevues dans la pierre
Si Des étoiles entrevues dans la pierre avait été publié en troisième nouvelle, j’en aurai surement dit que du bien, mais là, ça commençait à me courir et j’étais incapable de faire la part des choses et je n’avais qu’une envie finir ce recueil. Pour autant, elle n’est pas à jeter et même loin de là. J’ai retrouvé dans cette nouvelle ce qui m’a tant plut dans Louisana Breakdown, une vraie ambiance dans un bled un peu miteux avec ses habitants à l’ancienne avec sa bonne dose de musique rock. On se trouve assez vite attaché au personnage principal tandis que le musicien lui nous les brise dans le bon sens. J’ai bien aimé également tout cette parabole sur la création, l’amour… mais bon, je n’étais clairement plus dedans.
Ce recueil est-il bon ? Je ne sais pas, mais ce n’est pas un recueil qui m’a enthousiasmé… Je pensais peut-être plus voyager, notamment dans l’espace. Par contre, Dead Money m’a donné envie de lire Les Yeux électriques et j’ai toujours envie de lire d’autres œuvres de cet auteur pour son écriture souvent poétique toujours limpide, mais elles ont un peu reculé dans ma pal.
Et pour conclure comme dans chaque nouvelle de Lucius Shepard, un faux extrait de la nouvelle suivante :
Et là, il la chevaucha ardemment.
Il donne leur avis sur le recueil : Efelle, Julien le naufragé et Nébal