Instant classique. J’ai lu Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad. J’avais d’abord été attiré par l’inspiration sur le film Apocalypse Now avec Martin Sheen dans le rôle du Captain Willard et sa célèbre Seiko.
Il est assez compliqué de résumé le roman et de parler d’histoire. On se retrouve avec un procédé de narration assez atypique. On se retrouve coincé entre plusieurs narrations avec des personnages racontent et se racontent des histoires. Globalement, Marlow sur son bateau raconte son histoire au Congo et sa rencontre avec Kurtz personnage emblématique pour la compagnie et cette partie du Congo.
J’ai eu du mal à rentrer dans le bouquin. La narration est complexe à suivre, peut-être trop pour moi ou en tout cas pour mon plaisir. On est un brin dans sa tête, un peu dans le dialogue, on ressent les situations sans vraiment les vivres, on comprend les mensonges, les traumatismes sans vraiment les nommer. Je ne conteste pas une certaine beauté mais ça été une lecture exigeante. Heureusement le livre est court et du coup contrairement à Crime et Châtiment je n’ai pas mis trop de temps à le finir et je n’ai pas eu le temps de me perdre. J’ai trouvé des points communs entre ces deux romans sur le côté introspection. Le titre est vraiment juste. J’ai bien eu le sentiment d’être au cœur des ténèbres. Perdu dans le noir, à ne pas comprendre la colonisation, à comprendre que la folie commençait à se mettre en place. J’ai bien aimé la postface qui nous laisse comprendre que le roman a de légères touches autobiographiques.
Une lecture classique recommandée aux les amateurs de littérature habitués de narrations complexes. Bref pas pas trop ma came et pas pour tout le monde.