TDF 1 - A Game of Thrones - George R.R. Martin

Thom · June 13, 2021

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Le premier tome du Trône de Fer fait partie de ce premier ensemble de livre que je me suis acheté il y a 10 ans quand j’ai eu envie de me remettre à lire. Il y avait à côté : Le neuromancien et La horde du contrevent.

Depuis, j’ai avancé assez régulièrement sur les tomes au format poche. J’ai attendu un petite bout de temps la sortie de Une danse avec les dragons. Je suis un peu passé pour un pète sec quand j’ai vu la série. J’ai vraiment apprécié cette épopée de fantasy mais je n’ai eu de cesse de me dire “t’ain les bouquins vont moins vites et sont mieux”. Je n’ai pas cette impression pour Le seigneurs des Anneaux ni Harry Potter. Il y a pas mal de différence entre la série et les romans d’ailleurs. Autant dire que j’attends la sortie du prochain volume au format papier. Une petite montée de stress s’est fait suite à la disparition de Miura, mangaka de Berserk qui sont des œuvres que je rapproche assez facilement. Du coup, pour me rafraîchir la mémoire, je me fait une relecture audio via Bernard Métraux sur Audible.

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Prélude

Le prélude est vraiment bon. On a froid, on a une pointe d’humour mais aussi une fin brutale qui donne le ton. On est lancé sur une menace qu’on perçoit comme primordiale mais qui reste ignorée de tout le monde sauf nous. C’est un peu le premier secret que le lecteur seul possède.

Eddard

C’est un peu le bon héros. Il est courageux, il est fort, il est droit. On est avec lui. On comprend que de suivre le roi Robert comme Main du Roi va le mettre dans la merde…

Catelyn

Catelyn est un personnage de premier plan également. Elle a beaucoup de chapitres importants qui font avancer l’histoire. L’enquête sur le couteau, le passage avec Tyrion, sa chevauché à côté de Robb. Elle n’apparaît pas de suite comme agréable et j’ai eu un peu de mal me dire qu’elle soit partie aussi rapidement de Winterfell.

Daenrys

Emilia Clarke est magnifique en Daenrys mais au début du livre, elle n’a que 13 ans… Bref, c’est un peu jeune pour tout ce qui lui arrive. Quoique, même avec 5ans de plus, ça ne fait toujours pas rêver… Ses chapitres sont totalement déconnectés de ce qui se passe à Westeros. On suit sans déplaisir ce qui lui arrive parce que pour le coup, rien n’avance vraiment pour elle entre les chapitres. Et très rapidement on s’attache à cette jeune Khaleesi.

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Bran

Bran n’est pas le palpitant à suivre. Comme l’intrigue se passe dans le nord, j’ai eu tendance à bien aimer ses chapitres. Mais en soi, il ne se passe pas grand chose avec lui.

Sansa

À la première lecture, Sansa m’avait paru détestable avec un côté petite conne à cause de qui beaucoup de merdes arrivent. Pour autant, à la relecture, je serais moins catégorique. Elle est jeune, elle se fait manipuler et dès le Donjon Rouge, elle a une liberté d’action assez restreinte. Du coup, pas beaucoup d’action dans ses chapitres mais une intrigue qui avance.

Arya

Arya est fun à suivre. Depuis le début, elle a un côté rebelle. Ça donne des aventures plein la musette. Arya symbolise bien le Trone de Fer dans le sens où les autres personnages ignorent vraiment ce qu’elle fait.

Tyrion

Tyrion a de l’humour et est très actif. Ces chapitres sont toujours géniaux. On s’amuse des dialogues autant qu’on apprécie les situations. Bien que de la maison Lannister, on a du mal à le voir comme un ennemi.

Jon

Les chapitres de Jon se suffisent à eux-même. J’ai trouvé ce qui se passe dans la garde de la nuit palpitant. Il est un peu loin de l’intrigue principal mais reçoit des messages plus ou moins complet à propos de ce qui se passe à côté.

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L’un des grande force du Trône de Fer vient de cette narration via les personnages. Les informations circulent à vitesse d’homme. C’est à la fois jouissif et frustrant, je suis là devant ces pages avec une envie d’hurler : “fait ça !!!” et personne ne m’entend alors que la situation est à deux doigts de se résoudre et que je sais exactement ce qu’il faudrait faire. Ce premier intégral est vraiment une grosse claque. La garde de la nuit a elle seule pourrait me faire lire le Trône de Fer. Quel brutalité également dans la narration avec ces tragédies qui interviennent toujours alors que l’intrigue est à deux doigts de se résoudre et de ses simplifier. Une sacré lecture et une sacré relecture.