Dune - Frank Herbert

Thom · July 13, 2014

Tome 1

Dune de Frank Herbert est sans doute le cycle de science fiction le plus connu. Il est composé de 6 tomes pouvant être regroupé deux par deux :

  1. Dune
  2. Le messie de Dune
  3. Les enfants de Dune
  4. L’empereur dieu de Dune
  5. Les hérétiques de Dune
  6. La maison des mères

Il est poursuit postmortem par le fiston par un grand nombre de romans que je n’ai pas encore lu et que je ne compte pas lire.

Je ne vous parlerai que de l’histoire du premier par peur de vous spoiler - comprendre par flemme. On suit une maison très noble, la maison des Atréides envoyée sur une planète hostile Dune. Unique source de l’épice, richesse ultime de l’univers, Dune est un cadeau empoissonné de part son climat d’une aridité extrême et de la difficulté d’extraire l’épices de ses déserts, déserts peuplés de verres des sables extrêmement dangereux et d’une tribu de Fremen bien réfractaire au pouvoir. On s’attachera plus particulièrement à Paul Atréides, fils du Duc Leto Atréides et de l’ex Bene Gesserit Dame Jessica. Paul est un gamin exceptionnel a qui va arriver des expériences extraordinaires dans ce monde qu’il ne connaît pas.

Tome 2

Voilà, un bref résumé bien incomplet pour introduire ce cycle. Je vais essayer de me concentrer sur mon expérience face à cette lecture en commençant par ses qualités. Dune est un livre univers, on plonge littéralement dans ce mélange de féodalité et de space opéra avec un empereur qui décide de l’affectation de ses seigneurs sur ses terres en fonction de ses inimités. On tombe également très vite sous le charme de cette planète : Dune à la fois forte et fragile. Mais surtout, on s’attache à la maison Atréides et à leurs amis qui représente l’honnêteté, le courage, l’honneur, le don de soi…

Mais voilà, Dune n’est pas non plus exempt de défaut et loin de ne voir qu’eux, j’ai eu beaucoup de mal à m’en défaire. Le premier élément qui m’a gêné est celui de la prescience, à part lors de rares affrontements, ce n’est pas un élément qui m’a exalté, la prescience fait même fait parti des éléments qui m’ont sensiblement gonflés. Le problème est que cela a pris un petit coup de vieux. Pourtant, je ne suis pas contre jouer avec des probabilités, des statistiques et tous autres trucs intervenant dans la prévision. Le deuxième point qui m’a gêné et surtout frustré n’est pas vraiment relatif au bouquin. Pour tous les tomes du cycle, j’ai eu l’affreuse impression de ne lire qu’une introduction. Je m’explique un peu plus. J’ai toujours eu envie de savoir ce qui n’était pas raconté, ce qui se trouve entre deux tomes successifs. Surtout que cet aspect est relativement développé, on lit que le personnage central envisage de faire ci, de faire ça une fois “la guerre gagnée”. Mais souvent le bouquin s’arrête à la victoire et donc c’est un peu comme si on se foutait de toutes les réflexions qui ont eu lieu sur l’avenir possible. C’est un peu comme essayer de s’intéresser au combat alors que la seule chose qui nous intéresse est l’évolution du monde.

ssw6

Bien évidemment, il ne faut pas s’arrêter à cet énoncé de points négatifs. Le cycle tout entier de Dune vaut clairement le détour et mérite amplement d’être lu. De nombreuses qualités sont parsemées tout le long de notre lecture comme la notion d’écologie, d’évolution de l’histoire, de religion, de sens morale. Son statut d’œuvre culte est largement mérité selon moi même si on se trouve devant une œuvre loin d’être parfaite.

Premier article pour le Summer Star Wars Episode 6