Je continue ma découverte des Rougon-Macquart. Après l’assommoir, je me suis lancé dans Germinal.
Le départ est assez simple. On suit Étienne, fils de Gervaise et de Lantier qui a faim, froid et cherche du travail. Il trouve un petit boulot de hercheur dans les mines de Montsou. Un emploi habituellement réservé aux femmes. Hébergé par la famille de mineur de Maheu, il découvre le métier et sa promiscuité pour ne pas dire sa misère.
J’ai un peu moins aimé que l’assommoir. On est là, dans un descente aux enfers et très vite on comprends que la situation ne peut s’améliorer mais seulement se dégrader. Ce n’est pas ses idées de combat socialiste qui vont nous mettre en confiance. Il n’y a pas l’effet montagnes russes comme dans l’assommoir où l’on entrevoit des bonheurs possibles. Ici, niet. Rien de tout ça. Juste on s’enfonce en même temps qu’eux. Par contre, la plume marche toujours aussi bien. C’est terriblement bien écrit. On a vraiment envie de savoir la suite avec limite un petit côté pervers où on attend les souffrances et comment elles vont être décrites.