J’avais mis beaucoup de temps à lire le 2è tome de la trilogie Métro de Dmitri Glukhovski. Il a été plus facile de se motiver pour lire la 3è et dernière œuvre afin de conclure une fois pour toutes l’histoire.
J’ai assez accroché à Métro 2034 qui propose un peu moins d’action pour des personnages atypiques mais finalement attachants et humains. Dans Métro 2035, on retrouve Artyom en personnage principal. Il est un peu bousillé par son passé et n’arrive pas à se sortir de la tête qu’une vie à l’extérieur du métro est possible. On va suivre toutes ses péripéties pour découvrir la vérité.
On est vite happé par l’ambiance du métro qui est toujours aussi incroyable. C’est vraiment la force du bouquin. Par contre, on va également retrouver les défauts de Métro 2033 avec une aventure intéressante en trame de fond mais assez lourde dans sa narration. J’ai assez peu accroché aux évènements qu’Artyom traversent. On a du mal à croire que tout se passe aussi vite. On a les rouges, les nazis, la hanse, la prison, des stations… On retrouve également les personnages de Sacha et d’Homère. Bon pour Homère, ça va “vite fait”, il est toujours avec l’idée d’écrire son bouquin. Pour Sacha, ça ne fait juste aucun sens. On a envie de dire “Pourquoi ? Quel était l’intérêt de proposer ça ?”
Il reste que le roman propose une vraie fin qui conclue bien la série. Même si je n’ai pas accroché, je ressors satisfait de cette lecture. Pas forcément à conseiller pour autant, mais pour les amateurs du jv, c’est un bon matériaux de base.
